L'été de la sorcière

Mise à jour le 31/08/2021
Kaho Nashiki
Picquier,
2021

Mai, jeune Japonaise de 11 ans, est en détresse à l’école et ne veut plus y retourner. Ses parents l’envoient passer quelques temps chez sa grand-mère maternelle, une Anglaise qui vit retirée dans la montagne. Cette dame est un peu sorcière. Pas une sorcière qui vole sur un balai et jette des malédictions, non. Une femme sage qui vit de la nature, avec la nature et qui en tire un pouvoir discret, celui de lire dans le cœur des gens.

Ici, Mai vit humblement, loin des préoccupations de la civilisation au rythme du ménage, des promenades dans la colline, des cueillettes et des confitures, du poulailler… On se laisse bercer par la sincérité et la grâce de l’instant présent, par l’écoute de la nature et le respect des cycles naturels, la nostalgie d’une vie simple où les tâches quotidiennes ne sont plus des corvées mais un retour à l’essentiel.

Mai est une enfant spontanée. Elle entretient avec sa grand-mère une relation sincère et tendre. Tout dans cette écriture est pur, serein et délicat, y compris les passages faisant apparaître le "dégoutant" Genji.

Les Japonais ont souvent ce sens de la douceur dans leur écriture, dans leurs films… Kaho Nashiki n’y fait pas exception. J’y ai retrouvé l’odeur de certains films du studio Ghibli (Mon voisin Totoro, Arietty le petit monde des chapardeurs, Kiki la petite sorcière…) ou encore le côté "british" de Mary et la fleur de la sorcière.

Un roman qui apaise…

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CPV L'été de la sorcière