Avec l'annonce du tournage de la saison 2 de la série télévisée, La Saga du Sorceleur (The Witcher) s'étoffe encore, pour devenir l'un des univers transmédia les plus intéressants du moment.
5 romans principaux, 4 recueils de nouvelles (2 seulement publiés en France) et 1 spin-off constituent l'œuvre littéraire de Andrzej Sapkowski, auteur polonais (71 ans).
Commencée dans les années 80, elle est publiée en France par Bragelonne, éditeur spécialiste des littératures de l'imaginaire.
Car Sapkowski n'est pas surnommé le "Tolkien polonais" par hasard. Son histoire se déroule dans un monde imaginaire à la croisée d'un Moyen-Âge fantasmé et d'une Renaissance précoce, où l'on suit les pas d'un guerrier puissant aux prises avec ses démons. Sa quête le mènera à la rencontre de personnages complexes - elfes, nains, magiciennes et monstres - avec lesquels il luttera contre la fin du monde magique et l'avènement de l'âge des hommes. Pas de doute, il s'agit bien d'heroic fantasy !
L'histoire a également été transposée et prolongée dans le domaine vidéo-ludique, avec, entre autre trois RPG (jeux de rôle) et un jeu de cartes à collectionner en ligne, The Gwent, déclinaison réelle d'un jeu auquel s'adonnent les personnages des livres (lire l’excellent article publié précédemment sur biblio.gironde sur le jeu vidéo).
Plus classiquement pour le genre, jeux de rôle, jeux de plateau et fanfictions invitent à poursuivre l'expérience immersive.
Les formidables bandes-son du jeu vidéo The Witcher 3 : Wild Hunt, par le compositeur Marcin Przybylowicz, et celle de la série Netflix par le duo Giona Ostinelli et Sonya Belousova, sont disponibles sur les sites de streaming musical. Savants mélanges d'ambiances épiques, sonorités celtiques, instruments traditionnels et chansons, ces deux puissantes BO accompagnent et prolongent l’exploration de cet univers.
La ballade Toss a coin for the witcher, entendue dans la série, est même devenue une véritable phénomène viral sur YouTube, reprise sous tous les genres musicaux, du métal à la parodie.
Au final, ce sont plusieurs centaines d’heures qu’il faut pour arpenter cette saga de dark fantasy protéiforme. Une balade idéale quand on a du temps devant soi, tout en restant chez soi !
