J’avais lu de belles critiques sur cet ouvrage et la couverture noire et dorée, j’avoue, m’avait tentée. Mais le fait que ce soit le 1er volume d’une série m’avait rebuté (parce qu’une série, on le sait tous, c’est une plaie pour les bibliothécaires, surtout quand on ne connaît pas à l’avance le nombre de tomes la composant). C’est donc la thématique générale (la mythologie) qui m’a au bout du bout incitée à l’acquérir. Et bien m’en a pris !
Je ressors de cette lecture avec une furieuse envie de me replonger dans tous les mythes grecs antiques qui ont bercé mes aventures de primo-lectrice mais aussi, soyons folle, de m’attaquer à L’Iliade et L’Odyssée d’Homère. Autant vous dire que la mise en bouche proposée ici par Marine Carteron a été efficace !
Elle nous propose dans ce premier tome l’histoire parallèle de Pallas, demi-déesse, amie de cœur d’Athéna (elle-même déesse de la guerre et fille de Zeus), transformée par ce même Zeus en statue de bois et de Hésione, grande prêtresse du temple d’Athéna de la cité de Troie, tiraillée entre son sens du devoir et son envie de liberté.
Marine Carteron nous plonge à fond dans la mythologie grecque avec cette épopée dans laquelle les alliances répondent aux trahisons, les guerres se mêlent aux intrigues, l’amour se confronte à la cruauté, l’Amour est pourtant bien présent et prétexte à tous les excès qu’ils soient divins ou humains. Le lecteur quant à lui, bien qu'omniscient, est diablement impuissant.
Bref, c’est épique, c’est brillant et c’est addictif. L’écriture de Marine Carteron est au diapason, fluide et riche en vocabulaire, la conception est rythmée, les chapitres courts passent d’une narratrice (Hésione) à une autre (Pallas) et sont entrecoupés par de brefs extraits de textes antiques. On ne s’ennuie pas une minute !
J’attends donc la suite de ce livre avec impatience et vous, qu’attendez-vous pour le lire, nom de Zeus !
